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« La ville n’est pas une oeuvre d’art. » Arata Isozaki.

Mis à part quelques exceptions, les villes ne sont pas nées d’une table à dessin. Elles ont été générées par le tâtonnement du réel dans son processus d’évolution. Faite d’agrégats divers, la ville est loin d’être une entité identifiable. Fragments urbains et patchworks spontanés, chacun a son identité et vitalité propres.

Ainsi bannies soient les intentions héroïques et monumentales. A leur place, de multiples et minimaux impacts stimuleront le métabolisme de la ville brésilienne. Un cluster d’étoiles brillantes couvrent ainsi tout le nord de Rio de Janeiro, et doucement ouvrent vers son renouveau. Chacune d’elles a une intensité différente, une couleur distincte. Après avoir analysé toute la substance de cette partie de la ville, trois types d’interventions ont été elaborés, puis attribués à chaque contexte.

D’une vive modification programmatique de l’existant jusqu’à un gratte-ciel hybride, ces interactions ciblées embrassent tout une matrice d’échelles, de celle de la ville à celle du mobilier urbain.